Vladimir Poutine et les frontières de la politique politicienne des femmes

Publié le par Richard Mauden

Vladimir Poutine et les frontières de la politique politicienne des femmes

Si les commentateurs petits-bourgeois de la télé socialiste d'État, c'est-à-dire de France Télévisions, ont concédé quelque subtilité à Vladimir Poutine, à propos de l'interview qu'il a accordée à TF1, ils n'ont pas pu s'empêcher de qualifier comme une vraie "faute de goût", son attitude virile envers les femmes ! Il faut bien vendre ! Interrogé à propos des lois "homophobes" critiquées par le lobby LGBT en Russie, Vladimir Poutine a répondu qu'il était absolument nécessaire de protéger la jeunesse de la propagande homosexuelle du lobby LGBT dans son pays. Interrogé sur les propos grossiers de la "femme Clinton", qui l'avait comparé à Adolf Hitler, Vladimir Poutine a saisi l'occasion de pouvoir ironiser sur le féminisme dogmatique et sectaire de la théorie du genre, sans toutefois le désigner, en indiquant que les femmes sont faibles. De son point de vue, celui de la virilité, la faiblesse serait une des caractéristiques de la femme, mais pas un défaut.

C'est pourquoi sa conclusion a été : "Il est préférable de ne pas débattre avec les femmes".

La sagesse politique de Vladimir Poutine le conduit à considérer que les insultes sont plutôt un signe de faiblesse que de force de caractère. On peut citer Chamfort qui écrivait dans ses maximes que dans les discussions, "les insultes sont les arguments de ceux qui ont tort".

Cette attitude rappelle celle de Molière, selon qui : "Il faut éviter de disputer avec les femmes".

Cette faiblesse de caractère de la femme est illustrée par la perte de toute pudeur de la femme Trierweiler répudiée, préférée pour une concubine plus jeune et plus sexuellement attrayante et enfin, chassée de l'Élysée sans ménagement, qui confie dans le vide sidéral du tweet qu'elle est "heureuse de ne pas avoir à serrer la main de Poutine". Elle aurait pu se plaindre auprès de son ami de la fable, Le Renard et les Raisins. La Fontaine nous rapporte la même aventure : "Renard… Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille, Des raisins mûrs apparemment, Et couverts d'une peau vermeille. Le galant en eût fait volontiers un repas. Mais comme il n'y pouvait atteindre : "Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats"." Et La Fontaine de conclure : "Fit-il pas mieux que de se plaindre ?", alors qu'il voulait paraître à son avantage, comme la femme Trierweiler, l'ancienne compagne indignée de la "normalitude présidentielle".

Le comportement de la femme Trierweiler vient confirmer l'adage selon lequel : "Pour une femme, la faiblesse n'est pas un défaut". On peut comprendre que le président de la Russie ait pu juger que : "Mme Clinton n'a jamais été très élégante dans ses déclarations". Dans son esprit de mâle, il est clair que la femme la plus agressive est une femme dont la faiblesse de caractère est une évidence aux yeux de tous.

C'est aussi un handicap pour une femme qui voudrait avoir un vrai rôle déterminant en politique, et non pas agiter des émotions agressives pour paraître dans les médias. Mais il est plus que probable que la politique américaine du couple américano-populiste Kerry-Obama soit dans le même registre de faiblesse que la femme Clinton, même agitée de la passion la plus agressive et la plus politiquement inefficace.

C'est pourquoi Vladimir Poutine fustige l'impérialisme du féminisme américain du lobby LGBT qui veut mettre en œuvre une propagande homosexuelle délétère, aussi agressive et conquérante que la pub pour Coca Cola, auprès de la jeunesse de son pays. Si la guerre du lobby LGBT n'est pas une nouvelle étape de la guerre froide, c'est néanmoins "la continuation de la guerre par d'autres moyens", aurait dit Clausewitz.

C'est aussi pourquoi Vladimir Poutine constate que la politique américaine avance masquée derrière les gesticulations de l'OTAN : "Ce n'est pas un secret que la politique impérialiste la plus agressive, la plus sévère, c'est la politique américaine !Il y a des bases militaires américaines partout dans le monde, des troupes américaines à des milliers de kilomètres de leurs frontières". Quand Vladimir Fédorovski pense que, dans le cas de la politique étrangère américaine, "les Américains ont confié les discussions à des néophytes", il ne peut être ici question que des gesticulations médiatiques stériles de Kerry le clown en la matière !

Dans un entretien réalisé par Emmanuelle Duverger, Vladimir Fédorovski critique l'attitude médiatique des Occidentaux qui veulent "diaboliser inutilement Vladimir Poutine…" La personnalité de Poutine est celle d'un homme qui a grandi dans un quartier défavorisé de Saint-Pétersbourg et "cette enfance a laissé une empreinte sur sa personnalité actuelle… Ceinture noire de judo, il transforme les faiblesses en force et utilise les failles de ses adversaires pour vaincre… Même chose pour les échecs. Il (sait) calculer ses coups".

Dans ses propos calculés à la presse, "on croit à un dérapage, mais cela reflétait parfaitement sa personnalité, prêt à tout pour arriver à ses fins", commente Vladimir Fédorovski. Il ajoute : "Quand madame Clinton parle de lui comme d'un "nouvel Hitler", c'est une bêtise, ça ne correspond à rien". Elle montre ainsi une sorte de haine stérile qui domine dans les médias occidentaux. "Je pense que la haine est inutile…"

Vladimir Poutine est apprécié des classes moyennes des pays occidentaux, car il est "l'antithèse de la gauche caviar (et des mensonges) du politiquement correct". Il veut ériger "une barrière contre" la montée de "l'islamisme" agressif et conquérant et contre la tyrannie des médias. Il pense que "l'Occident a vendu son âme en trahissant les valeurs chrétiennes et il assume en être le gardien…"

Enfin, un Vladimir Poutine, qui accorde un passeport politique russe pour le grand Gérard Depardieu, ne peut être fondamentalement mauvais !

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